Nouvelle BMW 635d coupé cabriolet

Sacrilège
Beurk, BMW cède au mazout sur son cabriolet de prestige 6. La 3 avait subi les motorisations diesel sur coupé en 2003 et sur cabriolet en 2005 (3.0d 204ch). Aujourd'hui, BMW dévoile sa série 6 badgée du D (Pour boucler la boucle du diesel, on peut cauchemarder du prochain Z4 3.5d).

Après avoir produit 75.500 exemplaires, BMW restyle la 6 et lui offre des moteurs plus puissant et sobres, ainsi qu'un diesel. Dans ce malheur, on se rassure en sachant que c'est le plus puissant et (sportif) 6 cylindres en ligne au monde. Les 635d Coupé et Cabriolet sont animés par une cylindrée de 3,0 litres équipé d'un Twin Turbo variable, un carter tout aluminium et une injection à rampe commune de troisième génération. Au bout du compte, on obtient une puissance de 286ch, avec un couple de 580Nm pour un 0 à 100km/h en 6.3s et une conso moyenne de 6,9l/100km. ( 6.9l, c'est sur un banc, sans le vent ni la route, donc comptez plus 8l/100Km).

Retour au plaisir avec les motorisations essence. Pour commencer, la 650i, dont le V8 de 4,8l n'évolue pas, offrant toujours 367 ch pour un 0 à 100Km/h en 5.2s. Tout comme la fabuleuse M6, et son V10 de 507ch. La 630i gagne en puissance, avec le six cylindres en ligne de 3,0 litres qui offre désormais 272ch, pour un 0 à 100Km/h en 6.2s. Sur toute les variantes de moteur, la consommation gagne en sobriété de 5% sur le huit cylindres, à 15 % sur les six cylindres, par rapport aux modèles précédents. Coté design, les touches de restylage sont subtiles.

A l'extérieur
Les phares et la face avant sont retouchés, tout comme les feux (on observe un liseré de leds blanches sur les optiques, en bas sur les feux et en haut sur les phares). A l'intérieur, de nouveaux matériaux sont employés et d'autres sont remodelés, pour offrir un habitacle plus luxueux, en supprimant les matériaux indignes de ce genre d'auto. On trouve aussi de nouveaux coloris pour la sellerie et certaines pièces.