Subaru Impreza WRX STi 280 ch
La STi fait sa loi Bien connue des pilotes de rallye, et récemment de ceux de notre Gendarmerie française, l’Impreza dernière du nom s’octroie 280 ch. pour encore plus de plaisir.
Quatre roues motrices, un châssis redoutable et un moteur surpuissant. La STi a tout pour elle, si ce n’est l’endurance de ses freins. Collée à la route, les 280ch. poussent très fort, vous collant au fond des sièges baquet. Et cela pas seulement au démarrage, mais durant toute l’accélération sur les trois premiers rapports. Chaque poussée est une invitation au plaisir, le cœur s’emballe mais pas le moteur, qui semble pouvoir continuer au delà du rupteur. Un bip pour passer le rapport supérieur vous fait prendre conscience que vous êtes déjà à 7000tr/mn!!!
Au ralenti, le flat 4 est quasi inaudible, et lors de conduite souple, il reste silencieux. Personne ne se retourne, et vous vous noyez presque dans le flot de la circulation. Mais pied au plancher, sa voix devient rauque et passe au dessus de celle des diesels vous entourant. Dans les rues de la capitale, la résonance sur les immeubles fait que l’on vous entend avant de vous voir. Tout les regards tournés vers vous, ainsi que son design font penser que vous vous êtes échappée d’un rallye. Car coté look, pour faire plus ostentatoire, il faut se lever avant le soleil. Un bleu électrique, des jantes couleur or, un énorme aileron à l’arrière, une prise d’air proéminente sur le capot et une geule béante. Tout pour taper dans l’œil, même celui des gendarmes postés devant la Sorbonne. Pour anecdote l’un d’eux est venu me voir lorsque je me garais sur une place livraison (Paris et ses places !). Mais pas pour me dire de m’en aller mais pour admirer la voiture. Elle est à vous ? Elle est bien ? Combien de chevaux ?... Il m’avait entendu avant de me voir, et passionné de Subaru était venu me faire un brin de cosette.
A son volant
La pédale d’embrayage et la boîte sont assez dures d’utilisation, une voiture d’homme cette Subaru ! En conduite, les virages sont pris parfaitement, la voiture suit la trajectoire que vous lui imposez, et le point de sortie du virage que vous fixez de vos yeux sera celui de la Impreza. Les quatre roues motrices l’empêchent de sous ou sur-virer. Mais au-delà des lois physiques, elle ne prévient pas lorsqu’elle décroche. Gard à vous donc, même si elle reste rattrapable tant que le contre-braquage de non retour n’est pas franchit. Les suspensions sont fermes mais pas tape cul, un bon dosage, qui nous a agréablement surpris, car sur un tel engin on s’attendait à plus violent. A l’intérieur, tout est correct, sans plus. Les sièges baquet sont très bien, la planche de bord est simple, sans extravagances. La sobriété est de mise. A l’arrière, trois passagers peuvent prendre place. Une vraie berline cette STi! On a trouvé agréable la légèreté des portes sans montant qui font penser à une voiture de compétition.
Son seul point faible est sa consommation, bien trop importante. En conduite sportive, comptez 30 l/100 km, et il est difficile d’établir une moyenne sous les 15 l/100km! Arghhh
Concluons par le fait que cette voiture peut être acquise dans une livrée plus sobre, enlevant le coté « regardez ma caisse ». Son moteur est vraiment bien, et si sa consommation n’égalisait pas une supercar, elle serait utilisable au quotidien sans aucun problème. Qui aurait cru qu’une bête de rallye pourrait être si polyvalente.
NDLR : Subaru UK propose une série limitée nommée RB320 en hommage au pilote disparu Richard burns. Sera-t-elle livrée dans l'hexagone? Nous on l'espère. Elle contient le pack Prodrive portant la puissance à 320 cv, lesquelles enverront la RB de 0 à 97 km/h en 4.8 s et de 0 à 160 km/h en 12.2 s. Son prix : 43.600 € soit 5100 € de plus qu'une STi "classique".
On a aimé:
- dessin ravageur
- conduite
- accélération époustouflante
On n'a pas aimé:
D'autres photos sont disponibles dans l'album ici
Vidéo: La STI sur circuit: 0 à 235km/h: